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Interpellation et mise en garde à vue de la directrice de l'école maternellle Rampal Paris 19ème |
23/03/2007 |
Interpellation et mise en garde à vue de la directrice de l'école maternellle Rampal Paris 19ème
Communiqué FSU
Paris le 23 mars 2007
Suite aux incidents graves qui se sont produits mardi dernier lorsque la police a voulu procéder à des arrestations de parents sans-papiers aux abords de l’école maternelle Rampal à Paris dans le 19ème arrondissement et où la mobilisation des personnes présentes les a empêchées, c'est maintenant la directrice de l'école qui est mise en garde à vue.
Après les gaz lacrymogènes et les coups, la répression se poursuit.
Des délégués syndicaux, des parents d'élèves, des enseignants, RESF sont actuellement devant le commissariat de la rue E. Satie (19è).
La FSU demande la levée immédiate de la garde à vue qui est inadmissible.
Elle rappelle qu'elle condamne la répression et la chasse aux étrangers, doublement insupportable à proximité de l’école.
Philippe CASTEL,
chargé des relations avec la presse
01 44 79 09 94 / 06 25 76 81 92
Dépèches d’agences sur les incidents de la maternelle Rampal
Aschieri (FSU) "choqué" de l'interpellation d'une directrice d'école
PARIS, 23 mars 2007 (AFP) - Gérard Aschieri, secrétaire général de la FSU, a dénoncé vendredi à Lille l'interpellation le jour même à
Paris d'une directrice d'école où s'étaient produits mardi des incidents violents entre parents d'élèves et policiers à propos d'enfants sans-papiers.
"Je suis réellement choqué, jamais on n'avait atteint un tel niveau.
Déjà du gaz lacrymogène à l'entrée d'une école mais en plus une tentative d'intimidation manifeste !", s'est exclamé M. Aschieri, en marge du congrès de l'Unef, principal syndicat étudiant, à Lille.
"Le ministre de l'Intérieur doit dire les choses : on ne peut pas être candidat et dire qu'on respecte les enseignants et être ministre de l'Intérieur et couvrir ce type de chose", a ajouté le responsable de la principale fédération de l'Education.
La préfecture de police de Paris a confirmé l'interpellation de la directrice de l'école maternelle Rampal à Paris (XIXe) vendredi et son placement en garde à vue au commissariat Erik Satie pour "outrage et dégradation de biens public en réunion".
Selon Gérard Aschieri, la directrice aurait "essayé de protéger les enfants" pendant les incidents et la police lui reprocherait d'avoir "tapé sur une voiture de police".
Elle aurait, selon lui, "été convoquée ce matin au commissariat oùelle se serait rendue accompagnée de représentants syndicaux, qui ont été priés de quitter les lieux juste avant son placement en garde à vue".
Des professeurs se sont alors rassemblés devant le commissariat à l'appel de RESF (Réseau Education sans frontières).
Selon Brigitte Wieser, porte-parole du Réseau, des policiers avaient interpellé mardi vers 18H00 dans un café appelé "Le petit Rampal", le grand-père chinois et sans papiers d'enfants scolarisés dans le groupe scolaire de la rue Rampal, tout proche.
Selon RESF, les policiers "n'avaient pas hésité à utiliser la violence physique et à asperger la rue de gaz lacrymogène pour disperser les parents qui s'opposaient à cette interpellation".
lum-ls/phi/swi
EDUCATION-IMMIGRATION-SANS-PAPIERS - 23/03/2007 13h47 - AFP
Directrice d'école arrêtée: vive indignation du Snuipp-FSU et de la FCPE
PARIS, 23 mars 2007 (AFP) - Le secrétaire général du SNUipp-FSU, principal syndicat du primaire, Gilles Moindrot et Faride Hamana, président de la FCPE, principale fédération de parents d'élèves, se sont déclarés indignés vendredi après l'arrestation d'une directrice d'école à propos d'enfants sans-papiers.
"Je suis en route pour le commissariat. Nous estimons que c'est complètement inadmissible qu'une enseignante qui s'est préoccupée de ses enfants soit en garde à vue, on demande que cessent ces poursuites", a déclaré à l'AFP Gilles Moindrot.
Il a expliqué que son syndicat intervenait auprès du ministre de l'Education et "appelle les collègues dans les écoles pour qu'ils se mobilisent ou se rendent devant le commissariat (où la directrice est en garde à vue)".
Le président de la FCPE s'est déclaré "indigné": "Je ne comprendspas qu'on arrive à ce genre de situation contre une directrice qui fait son travail", a déclaré M. Hamana.
La préfecture de police de Paris a confirmé l'interpellation de la directrice de l'école maternelle Rampal à Paris (XIXe) vendredi et son placement en garde à vue au commissariat Erik Satie pour "outrage et dégradation de biens public en réunion".
Elle aurait été, selon la FSU, la principale fédération de l'Education, "convoquée vendredi matin au commissariat où elle se serait rendue accompagnée de représentants syndicaux, qui ont été priés de quitter les lieux juste avant son placement en garde à vue".
Des professeurs se sont alors rassemblés devant le commissariat à l'appel de RESF (Réseau Education sans frontières).
Selon Brigitte Wieser, porte-parole de RESF, des policiers avaient interpellé mardi vers 18H00 dans un café appelé "Le petit Rampal", le grand-père chinois et sans-papiers d'enfants scolarisés dans le groupe scolaire de la rue Rampal, tout proche.
Ils "n'avaient pas hésité à utiliser la violence physique et à asperger la rue de gaz lacrymogène pour disperser les parents qui s'opposaient à cette interpellation", selon elle.
phi/sst/mic
EDUCATION-IMMIGRATION-SANS-PAPIERS-SYNDICATS - 23/03/2007 14h27 - AFP